groupe de travail
et partenaire
d'Escaut sans Frontières-
Grenzeloze Schelde
asbl/vzw
 
JOURNAL de la SENNE 13 (-> retour vers le sommaire)

Augmenter la capacité d'écoulement des eaux du canal de la Senne
aux ouvrages d'art

Toutes les études réalisées depuis les inondations (l'étude du Waterbouwkundig Laboratorium de Borgerhout est particulièrement éclairante à ce sujet) ont montré que les barrages et déversoirs du canal ont une capacité d'évacuation trop faible; cette constatation est la donnée clé dans le cadre d'une solution structurelle aux problèmes d'inondation.
Augmenter la capacité des ouvrages d'art (barrages des écluses et dérivations) du canal constitue dès lors la clé pour concrétiser une solution structurelle et une situation socialement acceptable dans un délai relativement bref (quelques années) limitant fortement le risque de graves inondations du canal, de la Senne et de ses affluents.

La récente étude du Waterbouwkundig Labo doit cependant être complétée par des données provenant d'autres instances (e.a. des gestionnaires des voies navigables), afin de formuler des conclusions pertinentes et des solutions opérationnelles.

Augmentation générale de la capacité d'évacuation des barrages des écluses et aménagement de dérivations supplémentaires

La capacité d'évacuation du canal doit être améliorée. Pour y parvenir, il faudrait agrandir simultanément tous les barrages/déversoirs qui se trouvent au niveau des écluses sur le canal entre Lembeek et Molenbeek et augmenter leur capacité d'évacuation de l'eau. Ce faisant, l'eau pourrait être évacuée en plus grande quantité et plus rapidement en direction de la zone du canal, plus vaste située plus en aval, entre l'écluse de Molenbeek et celle de Zemst, où s'effectue également le déversement de l'eau du canal de la Senne dans la Senne (à Vilvorde).

Pour accélérer l'évacuation de l'eau par le canal de la Senne, il ne suffit donc pas de modifier quelques barrages ou déversoirs de certaines écluses, il faut renforcer la capacité des barrages, déversoirs et dérivations de chaque ouvrage d'art. Concrètement, il s'agirait d'agrandir les barrages/déversoirs/dérivations suivants:
  • Hal-Lembeek: dérivation supplémentaire sur le canal entre les parties supérieure et inférieure de l'écluse de Lembeek. Si la nouvelle dérivation a la même taille que l'actuelle, Tubize, Hal et Lembeek pourront être mieux sécurisés.
  • Centre de Hal: augmentation (+ 60% ?) de la capacité d'évacuation de l'eau à l'écluse en agrandissant la capacité de passage des vannes
  • Lot (Beersel): augmentation (+ 60% ?) de la capacité d'évacuation de l'eau à l'écluse en agrandissant la capacité de passage des vannes
  • Ruisbroeck (Leeuw-Saint-Pierre): augmentation (+ 60% ?) de la capacité d'évacuation de l'eau à l'écluse en agrandissant la capacité de passage des vannes
  • Anderlecht: augmentation (+ 60% ?) de la capacité d'évacuation de l'eau des barrages à l'écluse en agrandissant la capacité de passage des vannes
  • Molenbeek-Saint-Jean: augmentation (+ 60% ?) de la capacité d'évacuation de l'eau à l'écluse en agrandissant la capacité de passage des vannes.
    Il faut en outre surélever les installations électriques destinées au maniement des ouvrages d'art afin d'éviter une panne de courant en cas d'inondation du plateau de l'écluse.
  • Zemst: dérivation supplémentaire sur le canal entre les parties supérieure et inférieure de l'écluse de Zemst.
  • Wintam (Bornem): créer un barrage à marées supplémentaire pour déverser l'eau du canal dans le Rupel. Il semble qu'un tel ouvrage puisse être implanté à l'ancienne écluse de Wintam.
Coordination Senne


JOURNAL de la SENNE 13 (-> retour vers le texte)