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Première mission: retenir et stocker un maximum d'eau pour ne l'évacuer
qu'ensuite dans
un système dont le débit peut être réglé avec précision
Les principes généraux de maîtrise et de gestion intégrée de l'eau veulent retenir un maximum
d'eau à l'endroit où elle tombe dans son environnement afin qu'elle puisse s'infiltrer autant
que possible dans le sol (lutter contre la sécheresse), être réutilisée à bon escient (citernes)
ou retenue (par exemple dans des toitures vertes).
Retenir et gérer l'eau
Il est également possible de retenir l'eau dans le réseau aquatique lui-même en construisant
davantage de digues ou de barrages sur les petites rivières et ruisseaux. En augmentant le
degré de précision du réglage de ces barrages et en les uniformisant de manière interrégionale,
on pourrait probablement réagir plus vite aux situations d'urgence (forts orages en été par
exemple), mais aussi améliorer sensiblement le résultat global de l'évacuation de l'eau.
Nous avons de nombreux enseignements à tirer de l'expérience de nos voisins néerlandais en la matière.
Stocker l'eau
Il faut stocker au maximum l'eau pluviale qui ne peut pas être retenue localement en aménageant
des infrastructures spécifiques pour le stockage de l'eau ainsi que des zones inondables.
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Le stockage de l'eau est envisageable essentiellement dans la partie supérieure du bassin de la
Senne, en Wallonie.
Les possibilités de ralentir et de stocker l'eau dans les ruisseaux et affluents sont plus
nombreuses dans la partie sud du bassin de la Senne (urbanisation moins importante et présence
de grands espaces dégagés) que dans la région comprise entre Tubize, Hal et Bruxelles. À l'évidence,
des zones inondables doivent donc être réalisées le plus rapidement possible, essentiellement dans
les sous-bassins d'affluents comme la Samme, le Hain et la Sennette et dans le tronçon de la
Senne en amont de Tubize. Il faut également vérifier si les vastes étendues d'eau de l'ancien
canal Charleroi-Bruxelles, parallèle à la Samme entre Seneffe et Ronquières, ne peuvent pas
stocker davantage d'eau que ce n'est le cas en ce moment. Les possibilités d'utilisation du
tronçon de ce même ancien canal situé sur la rive gauche du canal de la Senne (Ittre, Virginal)
pourraient devraient également être étudiées.
- Les Zennebeemden: les prairies bordant la Senne
En aval de Hal et en amont d'Anderlecht, il n'existe qu'une seule zone où en principe, la
Senne peut encore déborder sans causer de dégât; il s'agit de la zone dite des 'zennebeemden',
des prairies bordant la Senne à la frontière entre Beersel, Ruisbroek (Leeuw-Saint-Pierre) et
Drogenbos. Malheureusement, la capacité de cette zone inondable naturelle est limitée. Il s'agit
en effet d'un terrain plat et la différence entre le niveau de la Senne et celui des terres
avoisinantes est faible, ce qui crée un risque d'inondation sur les routes avoisinantes.
Coordination Senne
JOURNAL de la SENNE 13 (-> retour vers le texte)
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